Mythes et réalités?

Mythes
La plupart des pédocriminels sont des étrangers.
Tous les pédocriminels ont subi une agression sexuelle lorsqu'ils étaient enfants.
Tous les pédocriminels ont l'air vicieux et louche.
Un enfant ne tardera pas à parler en cas de maltraitance sexuelle.
Les enfants se confient tout de suite après l'incident et décrivent les faits en détail.
Les enfants parleront plus facilement s'ils se font questionner par un parent ou un adulte en position d'autorité, qui veut leur venir en aide.
L'enfant révèle tout en une seule et même occasion.
réalités
Les adultes qui commettent des crimes sexuels contre les enfants ont généralement un lien quelconque avec leurs victimes.
On observe une surreprésentation des hommes parmi les auteurs de crimes sexuels contre les enfants.
Les adultes qui commettent des crimes sexuels contre des enfants ont parfois aussi des rapports sexuels avec d'autres adultes.
Un pédocriminel peut tester les limites d'un enfant en présence d'autres adultes, par exemple en touchant « accidentellement» les parties intimes de l’enfant pendant qu’il lui frotte le dos, le chatouille, joue à la lutte avec lui ou lui fait un câlin.
La maltraitance sexuelle sans contact cause parfois des troubles psychologiques et affectifs chez l'enfant.
Certains pédocriminels savent dès l'adolescence qu'ils ont une attirance sexuelle pour les enfants.
Les victimes de maltraitance sexuelle tardent souvent à parler; la recherche indique que seulement 30% des victimes se manifestent durant leur enfance (Hon. Sydney Robins, 2000). Les enfants s'enferment souvent dans le silence parce qu'ils craignent une réaction négative de leurs parents ou des représailles de leur agresseur. C'est pourquoi les victimes ne se manifestent souvent qu'à l'âge adulte.
Les révélations d'un enfant se font généralement petit à petit, parfois à travers une série d'indices.
Un enfant pourrait laisser entendre qu'il lui est arrivé quelque chose sans toutefois préciser clairement qu'il a été victime de maltraitance sexuelle; il pourrait laisser échapper un premier « indice » pour voir la réaction qu'il provoquera.
Un enfant qui est prêt à parler enchaînera peut-être avec un indice plus clair s'il a le sentiment que l'adulte saura gérer la situation.